50 nuances de la méditation – 3/3

Voici enfin la troisième et dernière partie de l’article sur les 50 bienfaits et bénéfices de la méditation. Dans cette troisième et dernière partie, vous trouverez plusieurs études concernant les bienfaits de la méditation pour les enfants. Pas besoin de vous en dire plus, je vous laisse découvrir les points 26 à 50. N’oubliez pas de jeter un œil au dernier point de l’article, il y a un petit bonus Winking smile.

 

50 bienfaits et bénéfices de la méditation

 

 

 

26 – Je médite et j’ai de meilleurs résultats scolaires

Une vaste étude publiée dans la revue Child Development porte sur 82 programmes suivis par 97.406 enfants aux Etats-Unis et en Europe, âgés en moyenne de 11 ans. Ces programmes tel que le programme “MindUp”, permettent aux enfants de : prendre conscience de leurs émotions, développer leur empathie, prendre des décisions, construire et maintenir des relations sociales positives. Les chercheurs ont constaté que les élèves ayant participé aux programmes ont terminé leurs études au lycée avec un niveau 11% plus élevé que les autres. Leur taux d’obtention du diplôme était 6% plus élevé. Il est donc prouvé que les enfants qui sont entrainés à reconnaître et comprendre leurs émotions améliorent à long terme leurs résultats scolaires. Ils améliorent également leurs relations avec les autres, leurs niveaux de stress et d’anxiété.

Les résultats des travaux ont également montré :

  • Niveau de consommation de drogues en baisse
  • Diminution des problèmes de comportement
  • Moins de délinquance

Lien vers l’étude complète (en anglais)

27 – Je médite et je suis moins agressif

Une étude menée par Yoo et son équipe a impliqué 42 enfants d’une école élémentaire de Corée du Sud. Les résultats ont montré que les enfants qui pratiquent la méditation sont significativement moins agressifs que les autres enfants. Cette étude a ainsi confirmé que la méditation de pleine conscience est centrale pour l’amélioration psychosociale et comportementale de la santé mentale des enfants. Lien complet vers l’étude (en anglais)

 

28 – Je médite et j’ai moins d’idées noires

Britton et son équipe ont effectué des recherches pour évaluer l’efficacité de la méditation de pleine conscience comme thérapie. Deux groupes ont été formé, un groupe d’enfants qui a participé à un programme de pleine conscience et un autre groupe dit groupe de contrôle. Les résultats de cette étude ont montré que le groupe d’enfants méditants était moins susceptible de développer toutes sortes d’idées suicidaires ou néfastes comparativement au groupe de contrôle.

29 – Je médite et j’ai de meilleures relations avec les autres (parents, amis, professeurs,…)

La méditation peut également aider les enfants à améliorer leurs compétences sociales et ainsi avoir de meilleures relations avec autrui.

  • En 2010, la thérapie MBCT (thérapie comportementale de pleine conscience) a été testée avec des enfants âgés de 9 à 13 ans. Les chercheurs Semple, Lee and Rosa ont mené cette étude et ont mis en évidence que cette thérapie améliorait les compétences sociales des enfants.
  • En 2014, un groupe de chercheurs mené par Black et Fernando ont mis en évidence que les activités de pleine conscience permettaient aux enfants d’augmenter leur développement personnel. D’après les résultats obtenus à l’étude, ils ont constaté que la pleine conscience chez les enfants favorisait la communication, la participation en classe, la confiance en soi et le civisme.

30 – Je médite et je gère mieux mon hyperactivié (TDA/H)

Bien que méditer pour un enfant qui présente un trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) soit un gros défi, des études montrent que la méditation peut aider dans ces cas là.

  • En 2008, un groupe de chercheurs mené par Zylowska a testé une version adaptée (séances de méditation courtes) du protocole MBSR avec des adolescents TDA/H de 15 ans et plus.  Ils ont montré une réduction de leurs symptômes d’inattention, d’hyperactivité et d’impulsivité, et une amélioration des résultats à des tests d’attention (Attention Network Test, Stroop, Trail Making). Ils ont aussi noté une baisse des indicateurs de dépression et d’anxiété.
  • En 2010, Uliando a également mis en évidence que les enfants présentant un TDA/H ayant participé à un programme de pleine conscience montraient une nette amélioration au niveau de leurs symptômes attentionnels et comportementaux.
  • En 2008, Grossman et son équipe ont testé l’efficacité de la méditation transcendantale sur de jeunes enfants atteints de TDA/H, âgés de 11 à 14 ans. Ils ont constaté une amélioration des symptômes du TDA/H, une diminution des symptômes d’anxiété et une amélioration des fonctions exécutives.

 

31 – Je médite et j’améliore ma santé mentale

En 2010, Joyce (psychologue) a mis en évidence le fait que 12% des enfants souffrent de problèmes de santé mentale et de troubles émotionnels. Suite à cela, un programme fut créé pour mesurer les bienfaits de la pleine conscience et de la méditation sur des enfants âgés de 10 à 12 ans. Le programme a été mis en pratique par des enseignants d’une école élémentaire formés à la pleine conscience. Suite à cela, les performances mentales des enfants ont été évalués au moyen de 2 tests (Strenghts and Difficulties Questionnaires et Children’s Depression Inventory). Les scores aux 2 tests, avant le programme, étaient de 25,6% et 25,8%. Après le programme, les scores étaient passés à 16,3% et 21,6% respectivement.  On constate donc que le taux de détresse des enfants a significativement diminué.

 

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Points 32 à 34 :

Dans les points 32 à 34, je vous présente des études qui ont été réalisées en Amérique du Nord suite à la mise en place dans des écoles canadiennes, de programmes basés sur la méditation de pleine conscience. Le ministère de l’Éducation de l’Ontario a publié le rapport Atteindre l’excellence : Une vision renouvelée de l’éducation en Ontario qui souligne que le bien-être des élèves est un objectif clé à l’école. La pleine conscience est une méthode pour que les élèves retrouve leur bien-être à l’école. Voici 3 études qui le prouvent…

 

32 – Je médite et je suis plus attentif

On sait au combien l’attention est essentielle à la réussite scolaire. C’est pourquoi, en 2005, Napoli et son équipe ont sélectionnés des élèves de primaire au hasard pour participer au programme Attention Academy (programme universel d’entraînement à la pleine conscience). C’est un programme qui cible les capacités d’attention. Les chercheurs ont constaté une nette diminution des problèmes d’attention. De plus, les chercheurs ont également remarqué que les élèves obtenait de meilleurs résultats aux tâches nécessitant une attention sélective, comparativement à un groupe témoin.

 

33 – Je médite et je maîtrise mieux mes émotions et mon comportement

  • Suite à une étude en 2010, Mendelson et son équipe ont démontré que la formation à la pleine conscience dans les écoles favoriserait également une meilleure maîtrise des émotions.
  • En 2009, Broderick et Metz avaient permis de mettre en évidence que les élèves qui participaient au programme de pleine conscience présentaient un plus grand sentiment de calme et de détente.
  • Huppert et Johnson en 2010, expliquaient que les enfants ressentaient une nette amélioration de leur bien-être à l’école.
  • D’après les études réalisées par Flook et son équipe, des élèves de primaire participant à un programme de 8 semaines de formation à la présence consciente (MAPS (Mindful Awareness Practices)) ont obtenu une amélioration significative des processus de pensées et de la gestion du comportement comparativement à un groupe témoin formé de participants sélectionnés au hasard.

On peut donc conclure que dans l’ensemble, les programmes de ce genre semblent renforcer la capacité des élèves à maîtriser leur comportement, leur attention et leurs émotions.

34 – Je médite et je dis adieu au décrochage scolaire

En Californie, une étude de grande ampleur a réuni 937 élèves, âgés de 3 à 10 ans, d’écoles situées dans des quartiers défavorisés et présentant un fort taux criminalité. Les élèves des groupes d’étude ont suivi le programme Mindful Schools (programme de 6 semaines basé sur la pleine conscience). Ces élèves ont montré une amélioration importante de leur participation en classe et de leurs compétences sociales, comparativement aux élèves n’ayant pas participé au programme.

 

35 – Je médite et je deviens plus altruiste

C’est ce qu’affirme une étude rédigée par Matthieu Ricard et publiée dans la revue Scientific American. Antoine Lutz (neurobiologiste) et Richard J. Davidson (chercheur en science de la méditation) ont étudié pendant presque 15 ans des moines vivant dans plus de 100 monastères bouddhistes différents. Les scanners des cerveaux des moines (qui ont des milliers d’heures de méditation au compteur) montrent que les zones du cerveau associées aux sentiments d’empathie, de compassion et d’amour altruiste s’activent de façon impressionnante.

 

36 – Je médite et ma vie sexuelle s’améliore

Le neuroscientifique Adam Safron, de l’université Northwestern (États-Unis), a étudié de près la médiation et le sexe. D’après ces recherches, le sexe nous mettrait pratiquement dans le même état cérébral que la méditation. Ce qui nous laisse penser qu’entre l’orgasme spirituel et l’orgasme sexuel, il n’y a qu’un pas. Son étude publiée dans la revue Socioaffective Neuroscience & Psychology, met est lumière le fait que le lâcher prise que l’on ressent au moment de l’orgasme nous permettrait de ressentir et d’approcher l’état de pleine conscience. Donc tout comme la méditation, le sexe nous permet d’être totalement présent à l’ici et maintenant.

 

37 – Je médite et j’augmente mes connexions neuronales

Des chercheurs de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) ont réalisé une étude démontrant que plus on pratique la méditation, plus les relations entre les cellules cérébrales (synapses) sont nombreuses. Pour réaliser leur étude, les chercheurs ont recruté 49 personnes méditantes confirmées (plus de 20 ans de pratique) et ont fait des IRM de leurs cerveaux. Parallèlement à cela, ils ont sélectionné 16 autres individus (même sexe et même âge) qui n’ont jamais pratiqué la méditation. Les résultats sont stupéfiants, les chercheurs ont constaté que plus on médite, plus les relations neuronales sont nombreuses. Les chercheurs ont également mis en évidence que les zones dans lesquelles il y a le plus de connexions entre les neurones sont liées avec les fonctions mentales du cerveau (pensée, mémoire, jugement et décision).

 

38 – Je médite et j’ai moins de risques d’accidents cardiovasculaire

Theodore Kotchen de l’Université du Wisconsin et Robert Schneider de l’Université Maharishi à Fairfield ont mené cette étude pendant 9 ans avec de 201 personnes, âgées en moyenne de 59 ans, atteinte d’une maladie coronarienne (un rétrécissement des artères coronaires) et traitées avec des médicaments anti-cholestérols et antihypertenseurs. La moitié a pratiqué la méditation transcendantale (2 fois 20 minutes par jour) tandis que l’autre moitié a participé à des sessions d’informations sur l’alimentation et l’exercice physique. Le risque d’événements cardiovasculaire était diminué de 47 % chez les personnes pratiquant la méditation. Les chercheurs attribuent ces résultats à la diminution du stress.

 

39 – Je médite et je résiste mieux à la douleur

Le professeur Pierre Rainville (chercheur à l’Université de Montréal et à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal) a publié en 2011 dans la revue Pain une étude. Lui et son équipe ont constaté que les adeptes de la méditation étaient moins sensibles à la douleur que les sujets qui ne la pratiquaient pas.

Nous avons démontré que même si ces personnes ont conscience de la douleur et semblent la ressentir, elles paraissent abréger le processus en s’empêchant d’interpréter ou d’étiqueter les différents stimuli comme douloureux”, souligne le neuropsychologue. En gros, c’est comme si la méditation avait amélioré la tolérance spontanée à la douleur.

Les chercheurs ont comparé la réponse à des stimuli douloureux d’origine thermique de 13 adeptes de la méditation à celle de 13 personnes ne pratiquant pas la méditation. Le groupe de méditants a présenté des réponses moins importantes à la douleur que les personnes non méditantes.

Ces résultats laissent penser que les adeptes de la méditation zen pourraient avoir acquis l’aptitude de neutraliser certains processus cérébraux supérieurs tout en continuant de ressentir les stimuli, explique Pierre Rainville. Cette aptitude pourrait avoir des conséquences profondes et étendues sur la régulation de la douleur et des émotions et sur le contrôle cognitif. Ce comportement correspond bien à l’état d’esprit du zen et à la notion de pleine conscience.”

 

40 – Je médite aussi en prison

La pratique de la pleine conscience dans les milieux carcéraux existe déjà aux Etats-Unis depuis quelques années. Un programme de pleine conscience a été crée pour les personnes emprisonnées. Une étude réalisée dans une prison du Massachusetts a mis en évidence des améliorations significatives en ce qui concerne l’hostilité, l’estime de soi et les troubles de l’humeur. (Samuelson et son équipe, «MBSR dans les établissements correctionnels du Massachusetts», The Prison Journal, 2007).

 

41 – Je médite et j’augmente ma performance au travail

Au niveau des entreprises, plusieurs études tendent à montrer que l’utilisation de la pleine conscience dans les entreprises est un atout de choc. Voici une petite vidéo de 6 minutes qui compile les résultats de plusieurs études scientifiques :

 



42 – Je médite et c’est bon pour mon bébé

Un nombre limité de recherches sur la pleine conscience pendant la grossesse a montré des résultats encourageants sur l’impact positif de la pleine conscience pendant la grossesse.  Vieten et Astintrouvant ont montrés que les futures mamans qui pratiquaient la pleine conscience présentaient un taux d’anxiété significativement inférieur au groupe contrôle (futures mamans non-méditantes). (“Effets d’une intervention basée sur la pleine conscience pendant la grossesse”, Archives of Women’s Mental Health, 2008).

 

43 – Je médite et je me prépare à bien vieillir

Savez-vous que d’ici 2050, le nombre des personnes âgées de plus de 60 ans devrait doubler. Selon les estimations de l’Organisation Mondiale de la Santé, la population des seniors passerait ainsi de 65 millions à 2 milliards et représenteraient alors 22% de la population mondiale. Afin de favoriser le “bien-vieillir”, une étude pilote de grande envergure a été mise en place. Le programme Silver Santé Study  est coordonné par l’Inserm de Caen et regroupe 10 partenaires dans 6 pays européens (France, Suisse, Angleterre, Allemagne, Belgique et Espagne). Ce programme vise à évaluer l’impact de la méditation sur le bien-être et la santé mentale des personnes âgées. Les résultats finaux de cette étude seront connus en 2019.

Mais les premiers résultats sont très encourageants et montrent que : 

  • la méditation peut aider à réduire le risque de développer la maladie d’Alzheimer,
  • les personnes méditantes présentent moins de signes de déclin cognitif et cérébral.

Une étude à suivre de très près…

 

 

 

44 – Je médite et je développe ma capacité au bonheur

Dans le cadre de ses recherches sur des centaines de pratiquants de la méditation, Davidson a analysé le cerveau de Mathieu Ricard. Les scans de son cerveau ont révélé que grâce à la méditation, le moine a la plus grande capacité au bonheur jamais enregistrée. L’IRM a aussi permis de mettre en évidence que Matthieu Ricard avait une propension inhabituelle au bonheur et une tendance réduite à la négativité. En fait, Mathieu Ricard est l’homme le plus heureux de France !

“C’est un merveilleux domaine de recherche, car cela montre que la méditation n’est pas seulement un bonheur sous un manguier, mais qu’elle change complètement votre cerveau et donc change ce que vous êtes”, a déclaré Mathieu Ricard.

 

45 – Je médite et je dis adieu à mes problèmes de transit

Une étude américaine menée en 2011 par Susan Gaylord et Olafur Palsson (’Université de Caroline du Nord) a révélé que pratiquer la méditation de pleine conscience permettrait d’atténuer les symptômes liés au syndrome de l’intestin irritable.

Cette étude a été réalisée auprès de 75 femmes (âgées de 19 à 71 ans).  Les chercheurs ont comparé les effets de deux types d’intervention : la méditation de pleine conscience et la participation à un groupe de soutien. Après un programme d’entraînement à la méditation de 8 semaines, la gravité des symptômes avait diminué en moyenne de 26,4 %, contre 6,2 % chez les participantes au groupe de soutien. L’effet était encore plus marqué 3 mois après la fin de l’étude : la diminution était passée à 38,2 % chez les femmes du groupe méditation contre 11,8 % chez l’autre groupe.

 

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47 – Je médite et ça m’aide à entrer dans la musique

Une nouvelle étude dans la revue Psychology of Music montre que pratiquer la méditation de pleine conscience pourrait améliorer la capacité à se concentrer sur la musique.

L’étude, menée à l’Université de l’Oregon, a inclus 132 étudiants en musicologie, répartis en 4 groupes :

  • 2 groupes qui ont pratiqué 15 minutes de pleine conscience avant d’écouter 10 minutes d’un air d’opéra très connu. Les étudiants étaient invités à faire attention à leur respiration s’ils se sentaient distraits.
  • 2 groupes qui n’ont pas écouté l’enregistrement de pleine conscience et qui ont seulement écouté l’air d’opéra.

Les chercheurs ont mesuré les résultats selon plusieurs critères. Les étudiants ont été testés sur leur attention, leur expérience émotionnelle à la musique et leur capacité d’écoute. Les résultats montrent que les étudiants ayant entendu l’enregistrement de pleine conscience étaient davantage concentrés et transportés par la musique.

“Ecouter la musique en pleine conscience peut être un moyen puissant pou améliorer votre qualité de vie“, a déclaré le chercheur Frank Diaz dans un communiqué.

 

47 – Je médite pour ne plus avoir mal aux lombaires (lombalgie)

Des médecins de Seattle (Etats-Unis), qui travaillent depuis de nombreuses années sur les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et spécifiquement sur l’intérêt de la méditation de pleine conscience (programme MBSR), ont réalisé une étude de grande ampleur.

Cette étude a comparé pendant 1 an, 350 personnes atteintes de douleurs lombalgiques chroniques (âge moyen 50 ans, le plus souvent des femmes, avec des douleurs évoluant depuis plus de 7 ans). Les chercheurs ont formé plusieurs groupes : groupes bénéficiant des thérapies cognitivo-comportementales et groupes bénéficiant du programme MBSR.

Verdict : match nul entre les deux techniques ! Il  s’avère que les deux techniques sont bénéfiques sur les douleurs et la mobilité des vertèbres lombaires. Au final, la gêne due à la douleur a globalement diminué de 40% et celle sur la fonction/mobilité de 25%.

“Que ce soit la méditation de pleine conscience ou les thérapies cognitivo-comportementales habituelles, ces deux types de thérapie se valent et font mieux que le traitement usuel (prise en charge médicamenteuse,…) à la fois sur la mobilité et sur la douleur lombaire.” Pr Françoise Laroche (responsable du centre de la douleur (Hôpital Saint Antoine, Paris).

 

48 – Je médite et je gère mieux ma maladie (fibromyalgie)

Une étude impliquant 31 femmes présentant des symptômes sévères de fibromyalgie ont suivi un programme de 9 jours réunissant des préparations à base de plantes pour purifier leurs corps et des séances de méditation transcendantale (MT). Les 31 femmes ont été divisées en 2 groupes : cure de purification sans MT et cure de purification avec MT. Elles  ont été testées à plusieurs intervalles : pendant le programme, 6 mois après le programme et 2 ans après le programme.

Les chercheurs ont constaté que :

  • Groupe non MT : diminution significative de 6 symptômes sur 7 de la maladie (incapacité de travailler, douleur, épuisement, fatigue matinale, raideurs et anxiété). Quant au 7ème symptôme qu’est la dépression, une amélioration significative a été démontrée.
  • Groupe MT : les femmes qui ont pratiqué les séances de méditation transcendantale montraient de bien meilleurs résultats que le groupe contrôle. Deux ans après le programme, aucun symptôme n’a subsisté.

Bien que l’étude pilote ait été réalisée à faible échelle et que la technique de méditation transcendantale n’ait pas été testée indépendamment de la cure de purification, on observe tout de même une grande différence entre le groupe MT et le groupe non MT, preuve évidente que la Méditation Transcendantale apporte un effet guérisseur puissant sur la fibromyalgie. (Vous pouvez lire ici des témoignages).

Depuis mon ordination, je n’ai jamais pris d’analgésique, ne gardant même pas une pilule dans mon Kuṭī (habitation des moines). Quand la douleur se manifeste, je la laisse se déployer. La douleur se produit dans mon corps, mais elle ne peut entrer dans mon esprit. Par la méditation, l’esprit et le corps peuvent être séparés. L’esprit est une chose et le corps en est une autre. Ajahn Suchart (moine bouddhiste)

 

49 – Je médite et je gère mieux ma maladie (cancer)

Une étude clinique a évalué la méditation de pleine conscience sur le stress et la qualité de vie chez les femmes survivantes d’un cancer du sein. Ainsi, 84 femmes ont été séparées au hasard en 2 groupes. Un premier groupe suivait un programme de 6 semaines de méditation tandis que l’autre groupe, servant de groupe témoin, recevait les soins usuels. Les résultats observés après 6 semaines ont montré une diminution significative des niveaux de dépression, d’anxiété et de peur de récidive chez les méditantes, comparativement aux femmes du groupe témoin. La méditation de pleine conscience peut donc aider à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’un cancer.

 

 

50 – Je médite et ça m’a changé la vieBigBold,&Beautiful

La méditation a changé ma vie et peut également changer la vôtre, comme elle a changé la vie de beaucoup de personnes.

A ce sujet, je vous invite à découvrir les témoignages de 18 personnes pour qui la pratique de la méditation a clairement changé leurs vies. Cliquez-ici pour découvrir le recueil de ces témoignages. (à venir)

 

 

 

 

 

BONUS

51 – Attention : la méditation peut aussi être dangereuse pour la santé !

Dans cette vidéo, Nicole Ferroni nous explique pourquoi la méditation est dangereuse pour la santé…

 

 

 

La méditation, solution miracle ?

 

Bien sûr, je ne suis pas en train de vous dire que la méditation est la solution miracle à tous vos problèmes… Mais quand même après avoir lu tout ça, vous n’avez pas envie d’essayer ? Toutes ces études scientifiques prouvent bien que la méditation apportent de nombreux bienfaits aux gens qui la pratiquent régulièrement. Alors pourquoi pas vous ? La méditation ça vaut le coup d’essayer, croyez-moi. En plus, c’est addictif et pour une fois, ce n’est pas une addiction qui vous filera une vilaine maladie. Mais au contraire c’est une addiction qui vous fera le plus grand bien, à vous, vos enfants, votre mari/votre femme, vos amis enfin à tout le monde quoi !

La méditation, c’est un vrai entraînement mental !

Car oui la méditation peut être pratiquée par tous, qu’on ait 5 ans ou 95 ans. Et énorme point positif, c’est gratuit ! (Qu’est-ce qui est encore gratuit de nos jours ?) Et méditer, contrairement à ce qu’on l’on pourrait croire, c’est plutôt facile, si on veut bien s’en donner la peine. Je vous explique comment commencer à méditer en un clin d’œil juste ici. C’est évident, il vous faudra de l’entraînement (c’est comme tout hein, quand vous vous êtes mis au running, c’était difficile et au bout de quelques semaines, c’était une promenade de santé). Alors la méditation c’est pareil, il faut s’entraîner ! Il suffit de prendre 5 minutes (tout le monde a bien 5 minutes à s’accorder dans une journée, non ? ), de s’asseoir confortablement et de respirer en pleine conscience. Un vrai jeu d’enfant Winking smile.

 

Ces quelques minutes de méditation par jour pourraient bien vous changer la vie. Vous n’avez qu’à essayer et revenir dans une semaine me dire si vous avez constaté (et c’est évident que vous aurez constaté quelque chose) des changements dans votre quotidien. Qu’en pensez-vous ?

 

Retrouvez ci-dessous les parties 1 et 2 de l’article sur les 50 bienfaits et bénéfices de la méditation :

Lien vers la partie 1

Lien vers la partie 2

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